Cinéma

Petit tour d'horizon des films vus cet été ...


Transformers 2




Nul, nul, nul. Les effets spéciaux sont bons mais à tout miser dessus, Hollywood en oublie que l'essentiel reste le scénario. J'ai particulièrement aimé la magnifique interprétation de Megan Fox. Quelle grande actrice ! Tout particulièrement la scène ou elle "chevauche" la moto qu'elle est en train de réparer, bronzée, huileuse (elle, pas la moto) et les mains pleine de camboui. De quoi faire rêver les mâles. Mais je suis mauvaise langue. Si elle ne savait pas aussi bien jouer on croirait presque qu'elle n'a été que choisit que pour son physique de bombasse hollywoodienne ... Ah ? C'est uniquement pour ça ? Au temps pour moi.
Grosse déception (encore une fois) pour Shia Labeouf qui, malgré ses talents de comédien, se retrouve
toujours dans des films de merde. Comme quoi le talent ça ne suffit pas, il faut aussi avoir du gout.



Public Ennemies



Un bon film sur la vie de John Dillinger, sympathique braqueur de banques dans les années 30. Johnny Depp n'offre pas un jeu exceptionnel - mais ceci dit, ce n'est pas un rôle de composition qu'on lui demande. Pour ce qui est du jeu de Christian Bale, même remarque que pour la plupart de ses films : il n'a aucune originalité. Le plus sympathique dans tout ça, c'est la bande originale (notamment le morceau lorsque Dillinger et sa bande braquent les banques) et surtout les décors et les costumes. Chicago pendant la Prohibition, c'est juste énorme : les costumes, les vieilles voitures, les gangsters, les magouilles.
Sinon je tenais à préciser qu'il est difficilement supportable de regarder un film entouré d'un public de vieux snobes vite outrés. A chaque fois qu'il y avait un coup de feu, la moitié de la salle s'indignait. Merde, ils s'attendaient à quoi ? En tout cas, gros fou rire avec ma soeur, lorsqu'à la première apparition de Depp a l'écran, il nous a semblé entendre une petite vieille geindre devant nous. Ca, c'est l'effet "Depp" !



Sinon sur petits écrans, les vacances ça a été :


Cure de John Wayne et de vieux western
(j'adore sa bouille).

Rien de plus extra que de revenir aux sources des bons vieux films. Le western est un genre sur lequel je ne m'étais pas encore penché ; mais honnêtement c'est extra. Les décors sont toujours les mêmes, les acteurs aussi d'ailleurs. Bon, certes, les indiens dans l'histoire sont toujours les gros méchants. Encore que. John Wayne a souvent un rôle de médiateur (il était désigné d'avance, lui qui était marié à une indienne).













Misery



Après avoir dévoré le livre pendant les vacances, mon beau frère m'a très aimablement téléchargé l'adaptation de ce célèbre livre de Stephen King. Le livre est magistral. Le style d'écriture est génial : de l'humour noir, du cynisme, du suspens.
Les personnages sont bien développés : Paul Sheldon est cynique et désespéré ; Annie Wylkes est : schyzophrène, parano, dépressive, bref, elle est complètement barrée, mais loin d'être bête pour autant.
Bref. Tout est parfait. Je rassure cependant : pas trop d'hémoglobine. Il s'agit juste d'une bonne torture psychologique. Bon évidemment, il y a des passages sanglants, mais rien de très méchants (quand on est habitué aux Stephen King).
Pour ce qui est du film, il est évident qu'il est loin d'égaler l'écrit. Le film date un peu mais il vieillit plutôt bien. Bref, ça m'arrache un peu la gorge de dire que le film est bien, alors que le livre est un vrai délice (voilà pourquoi il faut toujours voir les films avant de lire les livres ! Jamais déçue).


La jeune fille de l'eau

Quoi ? Un film de Shyamalan que je n'avais pas encore vu ? C'est honteux !
Bon à vrai dire il y a deux films dont un court métrage que je n'ai pas vu ; sortis incognito avant Sixième sens, c'est à dire avant sa grande révélation. Certes, beaucoup de gens le critique, mais je ne changerai pas d'avis, c'est mon réalisateur fétiche et un artiste complet. Il a de l'imagination à revendre et il a su développer son propre style, que ce soit dans l'écriture des scénarii (qu'il fait lui même), dans la manière de filmer (si, si, il existe des plans très shyamalanien !). Il s'entoure toujours du même compositeur, et il a bien raison, ça lui colle parfaitement à la peau.
Après, on aime ou on n'aime pas, mais il faut lui reconnaître une chose : il n'est pas de ces réalisateurs à l'américaine comme Brian Singer, Michael Bay and co.

Bref, je m'éloigne. La jeune fille de l'eau est un film un peu à part. Il s'agit en réalité d'un conte qu'il avait imaginé pour ses propres enfants. Shyamalan nous y montre une autre facette de ses talents puisqu'en plus d'écrire, de produire et de réaliser, il interprète ! Et cette fois, il ne fait pas qu'apparaitre 30s dans son film comme le faisait Hitchcock, mais il y tient un des rôles principals. Rien d'extraordinaire. C'est un rôle tout simple, certes, ça n'en reste pas moins  
agréable de le voir devant et non pas derrière la caméra.
En conclusion : une belle et simple petite histoire, digne d'un paraphrène. L'histoire est légère, et les personnages attachants.